top of page
Kinshasa-Palais-du-Peuple.jpg

BONNE GOUVERNANCE

Bonne Gouvernance

Un peuple souverain est un peuple qui prend en charge sa santé, son éducation, son bien-être social et économique, bref qui contrôle et a en main sa destinée.

Une fois au pouvoir, le Congrès pour l’Unité et la Souveraineté Nationale mettra en place un ensemble de mesures, de règles, d’organes de décision, d’information et de surveillance qui permettra au gouvernement d’assurer le bon fonctionnement et le contrôle de l’État congolais.

Notre manière d’administrer, d’exercer notre autorité, de gérer nos ressources, autrement dit, de gouverner, aura un seul but, celui de développer notre grand et beau pays.

Le CUSN croit fermement en l’égalité de chance pour tous, au respect des droits fondamentaux de l’individu.

Pour le CUSN, l’individu occupe une place centrale dans la configuration éthique, sociale et politique de notre Nation. Vu l’importance accordée à l’individu, ce dernier doit être protégé dans tous ces droits afin de lui créer les conditions lui permettant de cultiver ses talents et de libérer ses énergies pour son épanouissement et celui de la nation toute entière.

Pour ce faire, la loi doit être appliquée à tous, et aucun citoyen ne pourra se prévaloir d’un quelconque statut pour se soustraire à l’exigence du respect de la loi et du respect d’autrui.

Pour le CUSN, la vocation de l’État est d’endiguer crimes et délits et de garantir aux individus la protection de leur personne et de leurs biens contre toute forme de violence, car sans Paix il n’y a pas de Développement et sans Développement, il n’y a pas de Paix. D’où notre slogan: Paix et Développement pour Tous, voilà ce qu’exigent les citoyens.

Dans cette logique de Paix et Développement pour Tous, le CUSN engage tous les congolais es et congolais sur la voie du pardon et de la réconciliation, car trop souvent, les congolais ont causé des torts à d’autres congolais sans qu’on ne puisse situer les responsabilités de chacune et chacun, la lumière n’ayant jamais été faite sur ces événements.

Ainsi donc, le CUSN invite toutes les congolaises et congolais à ouvrir une nouvelle page de l’histoire, d'avoir confiance en eux et aller de l'avant car l'avenir du Congo dépend d'eux et est beau.

L'ETHIQUE

L’ignorance est le plus grand ennemi de l’homme :C’est par ignorance que les congolaises et congolais ont volé leur pays;C’est par ignorance qu’ils ont tué leurs compatriotes, trahi leurs idéaux, etc.Pour cette raison, le CUSN ne ménagera aucun effort pour combattre ce fléau en éduquant les congolaises et congolais sur la façon d’aimer et de servir leur pays.L’éthique n’est pas innée, c’est un ensemble de valeurs qu’on acquiert par l’enseignement, par les valeurs reçues de nos parents, par l’expérience et du vécu, etc. Le Congrès pour l’Unité et la Souveraineté Nationale proposera une formation à tous les cadres politiques et militaires en cette matière. Cette formation permettra à ces futurs fournisseurs des services d’acquérir un arsenal d’aptitudes et de vertu comme l’intégrité, la solidarité, le respect; bref à humaniser les services offerts aux citoyens.Ainsi, toute personne travaillant pour la fonction publique doit avoir un sens de réflexion et de jugement lui permettant de prendre des décisions ou d’adopter un comportement mieux adapté et approprié aux différents contextes auxquels elle sera confrontée. Cette qualité amènera tout congolais à avoir confiance en ses dirigeants et agir de bonne foi et de bonne volonté.

SÉPARATION ET ÉQUILIBRE DES POUVOIRS

Dans le but de réhabiliter et restaurer l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire national, le CUSN propose un pouvoir à régime présidentiel. Le Président est élu au suffrage universel direct, avec un contrôle efficace du Parlement sur l’Exécutif. Sur le plan institutionnel, le CUSN va s’assurer qu’il y a une indépendance de pouvoir entre l’exécutif, législatif et judiciaire.

PROMOTION DE L'ÉGALITÉ DES GENRES

En RDC, les femmes représentent 53% de la population générale, selon le rapport du Programme Alimentaire Mondial (PAM) de 2014. Donc, sur 100 congolais, 53 sont des femmes. Comment peut-on parler de Paix et Développement pour Tous si la majorité d’entre nous est laissée de côté. D’abord, elles sont majoritaires, et deuxièmement, tradition oblige, ce sont-elles qui viennent en première ligne lorsqu’il est question de la prise en charge de la famille. Une récente étude (USAID et UNESCO) rapporte une baisse de mortalité infantile chez les enfants nés des femmes éduquées, et que la participation politique des femmes accroît la coopération au-delà des clivages ethniques et politiques, et elle améliore la réactivité de l’État vis-à-vis des citoyens. En d’autres termes, tout investissement fait dans la femme profite à toute la population.

​

Pour combattre les disparités et inégalités faites envers les femmes, le CUSN s'engage à implémenter les mesures suivantes:

  • Combattre les violences et abus faits aux femmes.

  • Encourager la parité salariale entre femme et homme selon le principe de: «À travail égal, salaire égal».

  • Création des coopératives des micro-financements qui seront financées par l'État mais gérées par les femmes pour les femmes, des Coopératives de Développement pour Toutes (CODETOU). Son rôle sera d’accompagner, assister financièrement les femmes dans leurs projets de création d’emplois.

RÉFORME DE LA JUSTICE

Le Congrès pour l’Unité et Souveraineté Nationale croit fermement:

  • Que personne ne doit être au-dessus de la loi.

  • Que la justice doit être au service de la loi et non au service du pouvoir.

  • Que la justice doit être indépendante et impartiale.

  • Que le droit coutumier doit être revalorisé et éventuellement voir dans quel contexte l’appliquer. Notamment dans son approche de règlement des conflits par la médiation et la réconciliation.

Cette réforme de la justice ne peut se faire sans un réaménagement de centres de détention. Dans notre pays, les contrevenants et les détenus croupissent dans des conditions inhumaines dans des milieux carcéraux qui datent de l’ère coloniale. Prenons un exemple: Le Centre de détention de Makala a été construit dans les années cinquante, à cette époque Léopoldville ne comptait que 500 000 habitants. Aujourd’hui, notre Léopoldville devenue Kinshasa depuis est une mégapole de 11 000 000 d’habitants. Donc, cette infrastructure ne convient plus ni au nombre de la population ni aux conditions de vie de celle-ci. On ne peut pas s’étonner que les conditions de vie y soient insalubres comme c’est le cas dans d’autres prisons ailleurs dans le pays.Le CUSN croit à la politique de la réinsertion sociale des contrevenants. Pour y arriver, nous prônons un désengorgement massif des centres de détention en libérant les contrevenants ne posant pas de risque à la société après évaluation psychosociale.

RÉFORME DES FORCES DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ

Notre pays a connu une histoire tourmentée dès ses premières heures comme État indépendant. Plus d’une fois, sa sécurité, son intégrité territoriale et souveraineté ont été mises à rude épreuve.Pour y remédier une fois pour toute, nous comptons reformer nos forces de défense et sécurité par la mise en place d'une Agence Centrale de Renseignent l'Investigation, ACRI qui aura comme rôle la coordination et la centralisation de tous les services de sécurité du pays dont:

  • Armée Nationale citoyenne et dissuasive, A.N.C.

  • Police Nationale de proximité et non de répression, P.N.C.

  • Agence de Services Frontaliers de protection et de services, A.S.F.C.

  • Agence de Services Secrets Intérieurs et Extérieurs efficaces, A.S.S.I.E.

Vus les enjeux du moment et les menaces qui pèsent sur le monde en général, cette réforme devient une priorité.Pour y parvenir, nous allons reformer l'armée et les services de sécurité pour mieux être au service et à la défense du peuple, montrer aux congolaises et congolais que leur armée est une armée du peuple pour le peuple qui est là, non seulement pour la protection et la défense du pays mais aussi en cas des catastrophes naturels, tels tremblements de terre, inondations, leur armée sera à la première ligne. Ainsi, fini la méfiance qui a trop duré entre la population et son armée.

DÉCENTRALISATION ET GOUVERNEMENT LOCAL

Le développement de notre pays ne peut pas se faire sans l'apport de sa base. Il s'agit de définir les secteurs des compétences selon les paliers gouvernementaux (territorial, régional, et sectoriel).

 

C’est pourquoi nous encourageons une démocratie participative où les populations locales élisent leurs représentants, initient leurs projets en tenant compte de leurs besoins et culture au lieu d'attendre que cela viennent des hiérarchies supérieures. Il convient de noter que tout programme de développement qui ne tient pas en considération des cultures et traditions locales a moins de chances de réussite.

Notre politique de Paix et Développement pour Tous ne sera atteinte que lors que les collectivités locales gèreront elles-mêmes leurs écoles, leurs dispensaires, leurs services de police, leurs centres communautaires, etc. Autrement dit, donner aux populations locales le pouvoir d'agir, de prendre leur destin en main. C'est ce qu'on appelle la politique de la décentralisation adaptée aux exigences de la gestion moderne des collectivités locales. Celle-ci constitue l’un des fondements essentiels de Projet de société du CUSN.

LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET L'IMPUNITÉ

Les spécialistes s'entendent tous pour dire que la République Démocratique du Congo est potentiellement le pays le plus riche du monde et ils n'ont pas tort. Ces deniers font évidemment allusion aux immenses richesses de son sous-sol, à ses immenses ressources humaines et ressources naturelles.Une question se pose, comment se fait-il que ce même pays "riche" soit constamment cité parmi les pays les plus pauvres de la planète ?La réponse n'est pas à chercher ailleurs, la République Démocratique du Congo est aussi le pays le plus corrompu de la planète. Pratiquement, qu'est-ce qu'on veut dire ?

  • Est-ce que cela veut dire que les congolaises et congolais sont plus corrompus que les autres peuples ?

  • Est-ce qu'ils sont moins nationalistes et aiment moins leur pays ?

  • Est-ce parce qu'ils reçoivent des salaires qui ne leur permettent pas de vêtir et nourrir leurs familles comme des êtres chers ?

  • La réponse est non.

Tout s'achète, pour avoir un document, il faut payer, pour avoir une signature, il faut corrompre, sans compter les passe-droits, les gens qui ne se soumettent ni respectent aucune loi.Cette pratique contreproductive doit cesser car, non seulement elle nuit à l'image du pays à l'étranger, mais elle est aussi une surcharge inutile à nos concitoyens.Chacun de nous peut se retrouver dans l'une ou l’autre de ces situations. Peu importe la raison, la corruption est un fléau que nous devons combattre par toutes nos forces, notamment par la formation, l'éducation et la sensibilisation de la population sur le phénomène et les méfaits de la corruption et son impact négatif sur le développement socio-économique de notre pays. Cette lutte contre la corruption va se faire avec une administration efficace et souple. C'est-à-dire, une administration qui répond de façon rapide et efficace aux besoins des citoyens.Pour y remédier, nous proposons une structure qui se penchera dès notre prise de pouvoir:

  • Sur la réforme et réduction des inégalités dans la rémunération,

  • Sur la réforme du salaire minimum garanti,

  • Sur la réforme des avantages et droits sociaux des travailleurs,

  • Sur la réforme du système d'embauche dans la fonction publique de sorte que seuls les candidats et candidates prêts à servir leur pays seront retenus et non ceux à la recherche de l'argent facile.

L'impunité, c'est d’inapplication de la loi. Malheureusement, dans ce pays, les gouvernements qui se sont succédés ont introduit et entretenu une culture où l'on applaudit presque les détourneurs des fonds, les voleurs des biens publics qui d'ailleurs sont des voleurs tout court. (Ils l'ont légiféré en Art. 15, débrouillez- vous pour vivre, dans leur logique, on ne vole pas ou on ne détourne pas, mais on déplace).Nous croyons que nous pouvons minimiser l'impact de l'impunité seulement par l'embauche, dans la fonction publique, des personnes de bonne moralité et intègre.

PARTIS POLITIQUE, SOCIÉTÉ CIVILE ET MÉDIAS

Pour consolider la démocratie dans notre pays, la participation de toutes les composantes de la population est nécessaire de par leur nature, leurs approches et leurs objectifs. C'est via leurs structures qu'ils auront l'opportunité de revendiquer leurs droits, bien évidemment il faut que ça se fasse de façon pacifique.

Les partis politiques ont un rôle déterminant à jouer dans le jeu démocratique, il est difficile de concevoir une démocratie sans plusieurs partis politiques.

Les partis politiques qui ont tous comme vocation la conquête et l'exercice du pouvoir doivent, pour l'intérêt suprême de la nation, émettre des critiques constructives sur les actions et les décisions gouvernementales. Pour leur permettre de jouer efficacement ce rôle, le CUSN propose le financement des partis politiques reconnus au parlement.

En ce qui concerne la presse et les médias, ils doivent être indépendants encourageant ainsi la liberté d'opinion et d'expression.

La presse et les médias sont des outils très importants pour informer, sensibiliser et mobiliser la population.

Pour ce faire, ils seront encouragés à introduire dans leurs programmations des émissions de vulgarisation sur le civisme, sur l'hygiène publique, et sur les méfaits de la corruption et combattre les antivaleurs.

bottom of page